Celle-ci consiste à marier les idées républicaines radicales (plutôt étatistes) à certaines positions socialistes, encore révolutionnaires à cette époque.
D'inspiration saint-simonienne, la politique économique fortement étatiste menée au lendemain du coup d'État a pour objectif la relance de la croissance et la modernisation des structures.
Il s'agit pour l'anarchisme de se réapproprier la conception matérialiste de l'histoire, et pour le marxisme majoritaire de se débarrasser de visées étatistes et autoritaires.
Au plan fédéral, il préconise des mesures étatistes souvent repoussées en votation : il propose ainsi sans succès l'assurance maladie généralisée et les syndicats obligatoires.
De même, certains anarchistes auront plutôt tendance à utiliser le terme de « libertaires » pour se désigner, ou indifféremment ceux de « fédéralistes », « anti-étatistes » ou « anti-autoritaires ».
Le libéralisme classique peut être vu comme plus laissez-fairiste qu'un courant du libéralisme plus proche des conservateurs, généralement plus étatistes.